On ne saurait trop dire quand cela commence, tant les prémices et alertes ont été multiples. Mais on s’accordera tous à dire que la France est secouée depuis maintenant 3 ans d’un vent de colère qui ne connait plus l’accalmie. Colères écologistes, colères sociales, colères des classes moyennes, des profs, des avocats, des fonctionnaires, des chômeurs, des entrepreneurs, des commerçants, des retraités, des jeunes et tant d’autres… Colères justifiées qu’aucun discours ne peut plus apaiser.
Colère et défiance.
Et ce qui se joue, c’est bien le consentement à l’autorité, à la République, à ce qui fait Nation.
« Sourds à nos hurlantes prières », une grande partie de la population française est las, envahie d’un sentiment de dégout, d’injustice, d’incompréhension. Inaudibles, alors qu’ils battaient le pavé. Pendus à l’actu, dans l’espoir maigre d’un revirement par on ne sait quel sursaut de bon sens. Mais il faut se rendre à l’évidence, les élus, les représentants de l’opposition, se sont cassés les dents, impuissants, comme eux, sur l’indifférence mal déguisée de notre gouvernance.
LE problème, c’est la Gouvernance
A mesure que le temps passe, les plus avertis tirent les sonnettes d’alarme : cela ne peut plus continuer. Ce déni ne passera pas 2021. Mais que faire ? Tout le monde se crêpe le chignon, personne ne s’accorde, les discussions se cabrent au point mort.
Chacun sa vision, sans concessions, et les positionnements pullulent. La discorde est parfaite. Irréconciliables.
Tous abandonnant le peuple, à choisir dans un mikado politique auquel plus personne ne veut jouer.
C’est pour nous le point de départ d’un message clair et sans détours. Nous réunissons ici des hommes, des femmes et des idées pour les perspectives qu’ils ou elles offrent dans l’intérêt de notre pays. Il n’est plus question des vieilles querelles, des sophismes, des étiquettes et autres susceptibilités. Il est temps de faire table rase et de s’attaquer aux problèmes un à un avec beaucoup d’humilité et de dignité.
Plus que la difficulté à résoudre les problèmes eux-mêmes, c’est notre nature humaine qui se remet en question dans ce challenge. Sommes-nous capables de consistance, de lucidité et de pragmatisme pour relever ces défis ? Sommes-nous capables d’évoluer ? Ou sommes-nous finalement toujours incapables de comprendre ce que Platon disait en 376 avant J.C. ? A l’exception près que nous sommes de plus en plus arrogants, et de moins en moins intelligents malgré l’incroyable quantité de savoirs et techniques accumulés depuis.
Nous avons aujourd’hui le choix, si nous en avons la volonté, d’avancer ou bien de rester dans une spirale dominants/dominés, clans et pouvoir qui se répète inlassablement avec plus ou moins de cruauté.
Des épreuves se profilent devant nous ; lesquelles, si nous ne nous préparons pas, auront des conséquences imprévisibles, certes, mais surtout, et très certainement, un effet dominos sans retour en arrière possible. Le principe de précaution, veiller sur son peuple, est un devoir de nos gouvernants. Sans quoi, il ne sert plus à rien d’être gouvernés docilement. Le consentement en question.
Ce point de départ, c’est le moment où vous choisissez la co-construction ou, par la force des choses, le délitement progressif de la Démocratie, puis de la République. Et plus encore, si l’on écoute les scénarios les plus pessimistes.
C’est le moment de reconnaitre ce processus démocratique naissant qui veut nous emmener vers une meilleure société. Spontanément, des milliers de français ont posés les problèmes sur la table : qu’ils aient été sur des ronds points, dans des réunions populaires, sur la plateforme du Vrai Débat, partout en France, peu importe leurs bords politiques. Et ils offrent à voir le panel des besoins réels des français. Nous sommes un peuple ou bien des individus ; nous sommes une nation ou bien les pions de quelques uns.
A partir de cette instant, vous choisissez.
