Il s’agit de remettre en route la logique de fonctionnement de la biologie pour faire l’agriculture. Ce ministère développera la bio-économie grâce à l’agroécologie. Une agriculture bio-logique est durable : elle copie le fonctionnement en cycle – Produire, Consommer, Recycler – de la nature pour faire l’agriculture. Le bio-mimétisme et les processus du vivant seront développés pour produire l’environnement, l’alimentation, l’énergie renouvelable, les biomatériaux et la chimie verte. L’agroécologie se développe sur des sols toujours couverts, peu ou pas travaillés, riches en biodiversité et vivants, qui stockent du carbone, produisent des habitats et de la biodiversité, de l’eau propre, suppriment l’érosion et s’adaptent facilement au changement climatique. C’est le règne du génie végétal, celui de la production maximale de biomasse.
PARTIR DE LA BIOLOGIE POUR FAIRE L’AGRICULTURE
Définition
Agroécologie du latin « ager » champ, fonds de terre ; du grec « oikos », maison et « logos », science, connaissance. L’agroécologie est la connaissance des mécanismes et processus des écosystèmes dans un objectif de production. Cela consiste à pratiquer une agriculture où la couverture des sols est permanente et se combine avec éléments arborés, cultures et couverts végétaux. Ces deux piliers, couverture végétale permanente et agroforesterie, garantissent ainsi la fertilité du sol, mais sont dépendants de la bonne génétique des espèces végétales concernées et des bonnes pratiques de gestion agricole qu’il est facile d’identifier grâce à la réalisation d’un bilan humique qui doit être positif. Cette agriculture produit tous les services environnementaux que la société nécessite : alimentation, eau propre, biodiversité, énergie renouvelable, matériaux, adaptation au changement climatique.
Retrouvez la feuille de route complète du ministère de l’Agroécologie dans le document ci-dessus.
